23/05/2011

Samy Nacéri à Cannes pour la n-ième suite de "Képi"

Samy Nacéri aime le festival de Cannes. En 2006 il avait partagé le Prix d'interprétation masculine avec Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Sami Bouajila et Bernard Blancan pour le film Indigènes. Cette année, sans avoir pu décrocher de récompenses, il a exprimé son publiquement désarroi en réussissant la gageure de se faire arrêter par deux fois en moins de 7 jours pour, le lundi, outrage à agents et, le dimanche, exhibitionnisme et insultes ! Il faut dire que ce n'est pas une première pour l'acteur : braquage, injures raciste, voies de fait, violences volontaires en récidive, agression à l'arme blanche, coups et blessures, menaces de mort, harcèlement téléphonique, ... Nacéri n'a pas chaumé depuis ses 20 ans.
À sa sortie de garde-à-vue au commissariat de Cannes, il a déclaré : "Ils m'ont molestés les b*t*rds. Y'avait un keuf genre Léon, Féroce le gadjo, qui m'a ressorti v'la les disquettes. Le Concerto pour un violon que j'ai bousillé en entonnant un Cantique de la Racaille : Un pur moment de rock'n'roll. Puis après il a enchainé sur le Coup de vice que j'ai mis dans la gueule de La Repentie de mon ancienne bande que j'ai attirée dans le guet-apens en lui faisant croire à une Love in Paris avant de joyeusement la planter. Pff, j'ai Autre chose à foutre qu'aimer moi... Puis il a déliré sur le cramage du plateau du film "La Merveilleuse Odyssée de l'idiot toboggan" et les décès non élucidés des maquilleuses sur celui de "La Légende de Dede".
Allez quoi, donne moi une Seconde Chance la société bordel, j'ai même donné toute mon équipe avec qui on devait faire un gros coup ici, des anciens poto de zonz en plus. Malik le Maudit, le Petit Ben, l'Aîné des Ferchaux, Mounir et Anita - elle c'était même La Mentale de la team. La combine c'était de tirer des caisses qui auraient chacunes servies à foutre le chambard un peu partout sur la Croisette en même temps. Dans le premier Taxi, moi, qui devait foutre la caisse sur le Raï pour empêcher les festivaliers de partir. Taxi 2 : voiture bélier dans le bar à hôtesses des gros vicelards du festival, le "Des poupées et des anges". Taxi 3 : faire tourner la caisse dans le centre ville avec une fuite d'essence, en mode Le Petit Poucet, puis gratter une allumette et faire flamber le bitume ! Enfin, Taxi 4 : choper tout le jury du festival, allé hop dans le coffre et Disparu ! Mais j'étais pas chaud pour ça, je ne me fourre plus dans le Nid de guêpes. J'ai dit non, j'ai quasi 50 piges, c'est Maintenant ou jamais qu'il faut arrêter de faire le con !
Vous pigez pas comment c'est dur pour un mec comme moi. Je suis un Indigènes ici. Là-bas, mon pays l'Algérie c'est loin même si avec le Net ça rend le Bab el Web plus proche. Et maintenant la Police veut me coller une Double Peine. Une pour toutes mes conneries si vous voulez et on en parle plus, ça sera du passé les embrouilles avec les Frères, la roulette rouge et autres conneries dans le même style. Et du coup, Pourquoi partir. Moi j'aime mon pays la France, c'est juste les Français qui me font pêter les plombs des fois !!!
D'ailleurs, TOI LE JOURNALISTE LÀ.... OUAIS TOI LÀ... BOUGE !!!!"



Toxi 5, bientôt dans vos faits divers